La chaleur a un impact très rapide. L’état de santé peut se dégrader rapidement et nécessiter des soins urgents.
Chaque année, on observe pendant les épisodes de chaleur des recours aux soins pour des pathologies spécifiquement ou en grande partie dus à l’exposition à la chaleur : coup de chaleur ou hyperthermie, déshydratation et hyponatrémie.
Les atteintes les plus graves conduisent au décès, ou à des séquelles très importantes. La vague de chaleur de 2003, d’une sévérité inégalée depuis, a causé un excès de près de 15 000 décès en 15 jours. Les canicules qui ont suivi ont été moins sévères, mais ont néanmoins causé un nombre très important de décès en excès : près de 2 000 décès en 2006, 1 739 en 2015 et 1480 en 2018, 1 924 en 2019 et 2 816 en 2022, avec une relative accalmie en 2017 et 2021, et ce malgré la mise en place du Plan national canicule dès 2004 (devenu instruction interministérielle relative à la gestion des épisodes de canicule et guide ORSEC gestion sanitaire des vagues de chaleur).
En effet, les mesures de gestion et de prévention, quelle que soit leur efficacité, ne permet pas d’éviter toute la surmortalité liée à la chaleur.