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Mis à jour le 19 juillet 2023

L'info accessible à tous

La prévention en santé accessible à tous les publics

Dans cet article

Cet espace rassemble des outils pour les professionnels en contact avec publics éloignés des dispositifs de prévention.

Newsletters et vidéos Mobco pour les professionnels en contact avec les personnes en situation de précarité

Ces newsletters et vidéos visent à faciliter les échanges avec les personnes en situation de précarité : personnes sans-abri, migrantes, gens du voyage, travailleurs du sexe, etc. Elles sont élaborées avec les professionnels qui les accompagnent, dans le cadre du projet Mobco (mobilisation des connaissances).

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Témoignages vidéos

Ecran de question : A quoi sert le vaccin HPV ?

La vaccination contre le HPV protège de cancers. Les HPV, les papillomavirus humains sont responsables de cancers, notamment du col de l'utérus, mais aussi de l'anus et de la gorge donc concernent les filles et les garçons. Un quart des cancers sont donc vus chez des garçons. Il existe aussi des lésions précancéreuses, notamment du col de l'utérus. Et ce vaccin protège donc des lésions précancéreuses et des lésions cancéreuses. Les papillomavirus sont aussi responsables non pas de cancers, mais de condylomes des verrues ano-génitales qui sont des excroissances de peau au niveau des parties génitales, en général. Ce n'est pas grave. Néanmoins, c'est des excroissances de peau qui gênent la personne et qui diminuent sa qualité de vie. Les vaccins actuels contre le papillomavirus protègent de ces condylomes qui touchent garçons et filles. Plus de 50 000 nouveaux cas pour les garçons et 50 000 nouveaux cas chez les filles, donc c’est fréquent.

Ecran de question : Comment se transmettent les papillomavirus ?

Les papillomavirus se transmettent facilement par simple contact de la peau ou des muqueuses en partie au niveau génital, donc lors de rapports sexuels. Mais quelle que soit sa sexualité, on est tous potentiellement à risque de papillomavirus.

Ecran de question : qui doit se faire vacciner ?

Depuis 2021 en France, garçons et filles peuvent se vacciner afin de se protéger soi-même et les autres. La vaccination est proposée à partir de 11 ans et jusqu'à 14 ans, il suffit de deux doses. Après 15 ans, trois doses seront nécessaires.

Ecran de question : Où se faire vacciner ?

En pratique, la vaccination peut être prescrite par son médecin, par une sage-femme et bientôt par les pharmaciens ou un infirmier qui pourront aussi faire l'injection. C'est remboursé par la Sécurité sociale avec la part mutuelle. Pour les personnes sans prise en charge sociale, des centres de vaccination gratuite ou des CeGIDD peuvent proposer ce vaccin.

Ecran de question : Un vaccin sûr et efficace

La vaccination contre le papillomavirus est sûre puisque cela fait plus de 15 ans que de nombreux pays font cette vaccination et des registres internationaux existent. Donc c’est un vaccin sûr et efficace à 90 % pour protéger ces cancers. Au niveau des effets indésirables, on note, un peu comme pour tous les vaccins, une douleur au point d'injection qui est possible avec aussi des maux de tête et une fatigue. Donc il est proposé d'éviter de vacciner avant un examen, une compétition de sport, une fête familiale.

Ecran de question : Que nous apprennent les expériences à l’étranger ?

Pour commencer, je dirais juste que l'offre de vaccination gratuite HPV en milieu scolaire peut tout à fait aider à augmenter l'accès au vaccin pour tous les collégiens. Mais quand on creuse vraiment dans la littérature, on voit qu’il peut y avoir quand même plusieurs points d'attention ou points de vigilance en termes d’inégalités qui peuvent apparaître dès le début du lancement d'une telle campagne ou même persister au fur et à mesure. Il y a plusieurs facteurs qui jouent au niveau individuel, territorial et plutôt organisationnel, qui peuvent créer des inégalités. Au niveau individuel, je dirais que c'est souvent la position sociale qui joue le plus dans la couverture vaccination des élèves. Cela a été observé en Angleterre, en Écosse, plus largement au Royaume-Uni, au Canada et en Suède, et on voit que ce sont des facteurs tels que les élèves qui habitent dans les quartiers les plus défavorisés ou qui viennent d'un milieu défavorisé, ou même des familles avec des revenus des moins élevés. Les parents ont aussi des difficultés à donner un consentement éclairé en fonction de leur niveau de littératie, en fait, à comprendre dans une langue les infos données. Et puis, en Angleterre, ils ont même vu que les parents qui n'ont pas donné leur consentement à la vaccination HPV à l'école étaient ceux issus des quartiers les plus défavorisés au pays. Après, au niveau plutôt territorial, on voit qu'il y a des inégalités reliées vraiment aux écoles et ça peut jouer dès l’initiation à cette vaccination, c’est-à-dire la première dose prise par les jeunes filles et les jeunes garçons. Ça peut être la taille de l'école, donc ces écoles qui étaient plus petites en Australie ont eu des taux de vaccination moins élevés. Pareil pour les écoles d’éducation spéciale, les écoles avec une proportion plus élevée d’adolescents venant d'un milieu défavorisé, les écoles avec un absentéisme plus important, et puis les écoles situées dans les territoires à faible densité ou même située dans une zone socio-économique inférieure. Et puis, pour terminer, au niveau organisationnel, ce sont les ressources allouées, les informations données, le consentement parental et le cadre et l'environnement de la vaccination qui peuvent générer des inégalités en termes de couverture vaccinale pour les élèves.

Ecran de question : Les leviers pour donner les mêmes chances à tous Je vais vous citer trois leviers qui ont vraiment démontré leur succès.

Premièrement c'est vraiment de s'assurer d'autres moyens de promouvoir et parler de la vaccination

Nassima MAHAMOUD MAOULIDA, Coordinatrice des Groupes de Médiation Sanitaire et de Salha ES-SASSI Directrice du Pôle insertion et vie sociale de l’association Mlezi Maore
Nassima MAHAMOUD MAOULIDA, Coordinatrice des Groupes de Médiation Sanitaire et de Salha ES-SASSI Directrice du Pôle insertion et vie sociale de l’association Mlezi Maore

Témoignage de Nassima MAHAMOUD MAOULIDA, Coordinatrice des Groupes de Médiation Sanitaire et de Salha ES-SASSI Directrice du Pôle insertion et vie sociale de l’association Mlezi Maore.

Ecran titre : la préparation de l’équipe

Intervention de Nassima MAHAMOUD MAOULIDA, Coordinatrice des Groupes de Médiation Sanitaire

Les médiateurs et les chefs d'équipe ont été formés par le médecin qui gère la campagne vaccinale. Il y a eu des informations notamment sur quel était le type de vaccin, en quoi consistait le vaccin, pourquoi se faire vacciner… Ça a commencé par des phases test dans les écoles de Petite-Terre. On a mis deux équipes en place, notamment l’équipe de Petite-Terre et l'équipe de Mamoudzou qui ont assisté à la phase test.

Ecran titre : A la rencontre des familles

Quartier par quartier, zone par zone, l’objectif c’était de donner l’information aux parents qui étaient concernés par la vaccination. Les médiateurs ont été beaucoup questionnés sur cette campagne, parce que la population ne comprenait pas du tout en quoi consistait cette campagne. Donc, je pense qu'il a fallu que la population soit rassurée, soit bien informée sur le type de campagne pour que les enfants, les élèves se fassent vacciner facilement, sans problème.

Ecran titre : Comment ont réagi les parents ?

Durant les maraudes, les parents étaient très curieux sur comment allait se passer cette campagne, notamment sur le vaccin HPV. Ils redoutaient un peu ce vaccin, car c'est plus sexualisé et ils ne comprenaient pas ce vaccin, du coup ils étaient un peu réticents à faire vacciner leurs enfants. Et suite aux informations que les médiateurs ont pu apporter aux parents, la lutte contre le papillomavirus, et que ça peut éviter le cancer du col de l’utérus. Quand les parents ont su le « pourquoi du comment » du vaccin, ils l’ont accepté.

Ecran titre : L’importance du lien de confiance avec les médiateurs

Intervention de Salha ES-SASSI Directrice du Pôle insertion et vie sociale de l’association Mlezi Maore

Il y a aussi besoin d'explications et d'échanges, même si on sait que la vaccination est obligatoire pour pouvoir scolariser les enfants. Mais ça n'empêche que l'explication qu'on donne aux familles permet, on va dire presque à 100 % des fois, que les familles nous disent “oui”. Pourquoi ? D'abord parce qu'elles vont avoir entendu le message. Et deuxièmement, parce qu'il y a une confiance qui est établie. Quand on rencontre ces familles régulièrement on les connaît : ainsi les médiateurs les avaient déjà rencontrées au moment de la vaccination pour le Covid, au moment des problèmes de la gale par exemple. On recroise quand même tout le temps les publics les plus en difficulté, et même s'ils sont très nombreux à Mayotte, on les recroise régulièrement. Et en fait, la confiance qui est établie entre les personnes qui sont sur ces postes-là et les familles, font qu’elles finissent par adhérer. J'ai envie de dire sur les vaccinations des enfants, ça me semble évident et c'est un exercice de style qu'on a dû faire également sur la vaccination du Covid et qui était beaucoup moins évident.

Intervention de Nassima MAHAMOUD MAOULIDA, Coordinatrice des Groupes de Médiation Sanitaire de l’association Mlezi Maore

Donc les parents et la population ont bien compris l’enjeu de cette campagne-là …et donc ils ont bien joué le jeu. Pour moi, c'est du positif.

Perrine Mas, éducatrice spécialisée, association Solidarités Pyrénées
Perrine Mas, éducatrice spécialisée, association Solidarités Pyrénées

Titre : Quel rôle pour les travailleurs sociaux dans la vaccination des Gens du voyage ?

Témoignage de Perrine Mas, éducatrice spécialisée, association Solidarités Pyrénées

Ecran de titre : L’importance du lien de confiance avec les Gens du voyage

Nous quand on arrive sur les aires, c'est vrai que, en tant que travailleur social, on a un peu le beau rôle j'ai envie de dire. On arrive, en se présentant et en expliquant : on est là pour aider les gens du voyage, on fait des ouvertures de droits, on fait du maintien de droits. On va régulièrement voir les personnes, les personnes nous invitent à prendre le café. Donc c'est dans la durée que ce lien de confiance se fait, c'est par les démarches qui sont effectuées. 

Ce qui est important, c'est qu'on n'est pas dans le jugement. En fait, nous on fait vraiment le lien médiation. On ne peut que donner des conseils, mais on n'est pas en état de contrôle. Et ce qui est super important et ce qui rassure aussi beaucoup les voyageurs, c'est de pouvoir dire que c'est un camion de l'hôpital, avec un médecin de l'hôpital, et une infirmière de l'hôpital qui vont venir. C'est extrêmement bien repéré.

Et donc quand on arrive avec des nouveaux interlocuteurs, c'est en soutien.

Ecran de titre : Adapter les interventions

Nous, on intervient le soir. Le camion vient se poser sur les aires où on a déjà repéré qu'il y avait un besoin. Parce que l'idée aussi, c’est qu'il y ait bien au moins une dizaine, une quinzaine de personnes qui ont besoin de se faire vacciner. 

Ecran de titre : L’adhésion à la vaccination

Pour les enfants, oui, on peut parler de rougeole qui tue encore, on peut parler de maladies et donc là, il y a vraiment un lien immédiat qui est fait, qui fait que les parents, la plupart du temps, préfèrent avoir leurs enfants vaccinés. Et là, dernièrement, on a aussi ciblé des jeunes filles et jeunes garçons sur le papillomavirus. Et là ça commence, on commence aussi à avoir des personnes qui se font vacciner.

Pour les adultes, c'est vraiment le tétanos où on sensibilise énormément les voyageurs, par rapport à leurs conditions de vie, par rapport à leur métier, par rapport à leur quotidien. Les adultes se vaccinent aussi assez bien.

Et puis après il peut y avoir aussi un effet de groupe. On a vu plusieurs fois, des lieux où les personnes ne sont pas forcément convaincues. Mais il y en a une ou deux qu'on va "raccrocher" au camping-car et finalement, il y en a d'autres qui vont venir par curiosité et finalement voir que ça se passe bien. Et il peut y avoir un effet boule de neige assez facile.

Dr Cornaglia, infectiologue au Centre hospitalier de Perpignan
Dr Cornaglia, infectiologue au Centre hospitalier de Perpignan

Titre : Vaccination « hors les murs » des Gens du voyage

Témoignage du Dr Cornaglia, infectiologue au Centre hospitalier de Perpignan

Ecran de question : Comment préparer l’intervention ?

Nous avons une activité depuis une quinzaine d’années envers les Gens du voyage, avec lesquels, le plus important c'est d'abord être en confiance. Ces gens-là ne nous ne connaissent pas et doivent être au courant avant que nous débarquions dans un site où ils sont garés. Le plus souvent ce sont des aires de voyage, dans lesquelles on va arriver avec notre camping-car qui est un bureau mobile. Donc la confiance est essentielle pour qu'on soit reçu dans des bonnes conditions. On se met d'accord avec l'association Solidarités 66 pour que les médiateurs puissent faire un passage en amont pour présenter nos missions, nos activités, dire pourquoi c'est important qu'ils soient à jour de leurs vaccins, mais aussi, ça nous arrive de faire des consultations médicales, tout simplement.

Ecran de question : Et le carnet de vaccination ?

Nous nous garons à côté des caravanes et commençons à faire un démarchage car les gens ne se souviennent peut-être pas qu'on vient ce jour-là. Et donc on doit aller dans chacune des caravanes toquer à la porte et dire : "Bonjour, nous sommes là comme prévu. Nous venons pour vous informer sur l'intérêt d'être vaccinés, sur la vaccination. Est-ce que vous avez des carnets de vaccination à nous apporter ?". C'est souvent le cas parce que ce sont des gens qui sont suivis soit par un médecin traitant, ou qui l'étaient en tout cas jusqu'à une certaine époque. Ou il y a même, dans certaines aires de voyages, des médecins généralistes qui sont aussi sollicités par les associations et qui viennent voir les gens pour des problèmes ponctuels, et qui, en même temps, en profitent pour demander le statut vaccinal et si le carnet de vaccination est à jour. On retrouve souvent des traces de vaccination dans les carnets de santé, pour la plupart du temps que pour les enfants, c'est plus rare pour les adultes. Il peut manquer certains rappels, mais on n'a pas beaucoup de rattrapage à faire chez les enfants. En revanche, les adultes, c'est différent car ils n'ont plus de carnet de vaccination le plus souvent et donc on doit faire un rattrapage vaccinal.

Ecran de titre : Vaccination, le dialogue indispensable

D'abord, on doit écouter la personne. L'écoute est fondamentale et les raisons pour laquelle une personne ne veut pas se faire vacciner sont variées et multiples. Ça peut être de la simple douleur à la piqûre ou l'appréhension à la piqûre, ou les polémiques éventuellement qu'il aurait entendues autour d'un autre vaccin. Donc d'abord, on doit comprendre où se situe la réticence de chaque personne et ensuite essayer de l'aborder pour la faire changer d'avis, si elle accepte qu'on lui explique, que l'on donne des informations supplémentaires à ce qu'elle sait déjà, pour qu'on essaie finalement de convaincre la personne. Ça nous est arrivé aussi de laisser réfléchir la personne avec les dialogues, les petits entretiens qu'on a pu voir la première fois. Donc la deuxième fois, quand on revient pour les rappels des autres, ces personnes viennent spontanément, en disant oui, on a parlé avec nos collègues d'ici, de l'aire des Gens du voyage. On a vu que ça s'est très bien passé, qu'il n'y a pas eu finalement de complications, ni de problèmes majeurs. Donc maintenant, on est rassuré, on vient vous voir.

Dr Cornaglia, infectiologue au Centre hospitalier de Perpignan
Dr Cornaglia, infectiologue au Centre hospitalier de Perpignan

Titre : Rattrapage vaccinal des personnes migrantes

Témoignage du Dr Cornaglia, infectiologue au Centre hospitalier de Perpignan

Nous avons beaucoup à faire au niveau rattrapage vaccinal car ces gens-là, pour la plupart, ne savent pas où ils en sont de la vaccination. Ce n'est pas une priorité pour eux, de toute manière, ni la santé publique, d’ailleurs. C’est donc notre mission de rappeler l'intérêt de se mettre à jour des vaccinations en expliquant, en quoi ça consiste, ce que c'est qu’un vaccin et de leur rappeler que grâce à la vaccination, ils peuvent éviter un certain nombre de maladies, d'infections, ce qui leur permettra de rester en bonne santé.

Ecran de question : Quelles sont les difficultés rencontrées ?

Il y a, je pense, deux difficultés principales. La première, c'est la barrière de la langue et la deuxième, la culture et les connaissances sur ce qu'est un vaccin, à quoi ça sert. On est devant des publics précaires, différents, avec lesquels nous devons adapter nos discours, nos paroles.

Ecran de question : Faut-il revacciner complètement une personne qui ne connaît pas son statut vaccinal ?

On ne recommence jamais à zéro un protocole de vaccination, sauf cas exceptionnel. Il faut savoir que les protocoles de vaccination dépendent de l'OMS et que dans tous les pays, la plupart des enfants ont reçu au moins trois doses de vaccins diphtérie, tétanos, polio. C'est exceptionnel qu'on voit des migrants qui n'ont jamais été vaccinés de leur vie. Il existe des cas, mais c'est plutôt marginal.

Ecran de question : Peut-on faire plusieurs vaccins en même temps ?

Il n'y a aucun problème pour faire plusieurs vaccins en même temps, sauf refus de patients. Il faut l'expliquer bien sûr aux gens pourquoi on doit faire le maximum en une fois. Le message clé important est qu'on doit optimiser la visite de ces personnes pour faire le maximum possible en une fois.

Ecran de question : Et le carnet de vaccination ?

Le plus important, c'est que la personne sorte de la première consultation avec n'importe quel format de carnet de vaccination écrit qui va lui servir de preuve des vaccinations, ou du début d'un programme de revaccination pour le montrer s'il part ailleurs. C'est souvent le cas. On reçoit ici beaucoup de migrants qui viennent d'ailleurs, qui sont déjà passés par d'autres centres de vaccination dans d'autres pays par exemple l'Italie, l'Espagne ou l'Allemagne, et à qui on a déjà fait certains vaccins. S'ils peuvent garder notre carnet de vaccination quand ils partiront ailleurs, ça sera une bonne nouvelle pour ceux qui vont les recevoir, qui verront ce qui a été fait et pourront le compléter simplement.

Anne Dutrey Kaiser, coordinatrice générale, Corhesan
Anne Dutrey Kaiser, coordinatrice générale, Corhesan

Titre : Association Corhesan : une équipe mobile de médiateurs en santé

Témoignage d’Anne Dutrey Kaiser, coordinatrice générale, Corhesan

Manon Chalindar et Amir Cheurfa, médiateurs en santé, Corhesan
Manon Chalindar et Amir Cheurfa, médiateurs en santé, Corhesan

Titre : L’entretien motivationnel : un outil pour parler vaccination

Témoignage de Manon Chalindar et Amir Cheurfa, médiateurs en santé, Corhesan 

01/02
La vaccination HPV
Vaccination HPV au collège, éviter les inégalités
Nassima MAHAMOUD MAOULIDA, Coordinatrice des Groupes de Médiation Sanitaire et de Salha ES-SASSI Directrice du Pôle insertion et vie sociale de l’association Mlezi Maore
Vaccination en milieu scolaire à Mayotte : le rôle des médiateurs
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Rattrapage vaccinal des personnes migrantes
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Association Corhesan : une équipe mobile de médiateurs en santé
Manon Chalindar et Amir Cheurfa, médiateurs en santé, Corhesan
L’entretien motivationnel : un outil pour parler vaccination

Communiquer pour tous

Guide pour une information accessible

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Concevoir un document écrit, un support numérique, choisir des images ou avoir un échange oral efficace… ce guide pratique est utile à tous les professionnels qui cherchent à mieux informer et être compris, quels que soient leurs publics et leurs compétences en littératie. Il a été conçu avec l'Université du Québec en Outaouais.

Les prix Prix Prescrire 2021 et Apajh 2018 ont été décernés au guide Communiquer pour tous.

Mémos pratiques

Les 10 points essentiels à avoir en tête quand on conçoit un support écrit, imagé, un site web ou lors d’un échange oral. Ces 4 mémos sont un condensé pratique du Guide Communiquer pour tous. Chaque mémo est disponible en français et traduit en anglais.

Visuel illustratif

Version en français

Version en anglais 

Livrets de santé bilingues

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Disponibles en 15 langues. Informations sur le système de santé et les principales thématiques de santé et de prévention. Outil pour faciliter le dialogue entre les personnes migrantes et les professionnels de la santé et du social. Conçus avec le Comité pour la santé des exilés (Comede) et des associations partenaires.

Guide du Comede 

Guide pratique pour répondre aux problèmes de santé des personnes migrantes en situation de précarité. Destiné aux professionnels de santé et du social.

Kit Bonne journée, bonne santé

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Kit d’animation pour aborder les questions de santé avec les personnes âgées en situation de précarité. Destiné aux professionnels de la prévention, du social, de l’animation.

Liens utiles

Santé BD

santebd_envoludia

Santé BD rassemble des outils pédagogiques expliquant la santé avec des dessins et des mots simples, pour mieux comprendre la santé et mieux communiquer durant les consultations médicales. CoActis-Santé.

Medipicto AP-HP

Medipicto AP-HP est une application destinée à favoriser la communication avec des patients ayant des difficultés d’expression et/ou de compréhension. AP-HP.

Santé très facile

santetresfacile

Le site santetresfacile.fr permet aux personnes déficientes intellectuelles de trouver conseils et informations en « Facile à lire et à comprendre » dans le cadre de leur suivi médical. Association Trisomie 21 France.

Numéro d'urgence 114

Numéro d'urgence 114 pour les personnes sourdes ou malentendantes. Accessible par visioconférence, tchat, mail, SMS ou fax, 24/24, 7/7.

Unités d’accueil et de soins des patients sourds

Les Unités d’accueil et de soins des patients sourds en France : toutes les informations et les coordonnées des unités de soins. Ministère chargé de la Santé.

Surdi Info

Surdi-Info

Surdi Info, le Centre national d’information sur la surdité, qui s’adresse aux personnes concernées, aux familles et aux professionnels.