CMGF 2022 : deux sessions co-organisées par Santé publique France
Dans le cadre du congrès, les Comités d’organisation et scientifique proposent chaque année des sessions innovantes avec une actualisation des informations médicales et scientifiques, ainsi que des voies d’amélioration de sa pratique quotidienne. Une large place aux échanges et aux débats est privilégiée. Parmi les sessions prévues au programme du CMGF 2022, deux sont co-organisées avec Santé publique France :
- Session : « Personnes âgées et fragilité », le jeudi 24 mars de 16h30 à 18h. Objectif : sensibiliser les médecins au repérage et à la prévention de la fragilité au cours de l’avancée en âge.
- Session : « Actualités de la prévention de l’antibiorésistance en soins primaires » le vendredi 25 mars 2022 de 11h à 12h30. Objectif : sensibiliser les médecins à l’antibiorésistance en médecine de ville et promouvoir les outils d’aide à la prescription.
Initié par et pour les médecins généralistes, le CMGF permet de réunir en un même lieu tous les acteurs de la discipline médecine générale : spécialistes de médecine générale, futurs et expérimentés, experts des autres disciplines médicales, représentants des institutions de santé et de recherche. Près de 4 000 personnes sont attendues pour assister aux conférences plénières, sessions parallèles, visiter l’exposition et échanger entre Pairs.
En participant à cette nouvelle édition du CMGF, Santé publique France souhaite partager les enjeux de santé publique et échanger sur les pratiques et besoin.
Geneviève CHÊNE, directrice générale de Santé publique France, participera à la cérémonie d’ouverture le 24 mars de 11h à 12h30 lors d’une table ronde aux côtés de Norbert IFRAH, président de l'Institut national du cancer, Dominique LE GULUDEC, présidente du Collège de la Haute autorité de santé Dominique MARTIN, médecin-conseil national de la Caisse nationale de l'Assurance Maladie, Christelle RATIGNIER-CARBONNEIL, directrice générale de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé et Paul FRAPPÉ, président du Comité d’organisation du Congrès et président du Collège de la médecine générale.
Venez nous rendre visite sur notre stand !
Nous serons également présents sur le congrès avec un stand où vous retrouverez nos ressources et outils pour accompagner les médecins dans leur pratique et développer leurs connaissances.
Le médecin généraliste, un partenaire privilégié
Comme professionnel de santé, le médecin généraliste est un acteur majeur de la santé publique qui connait le patient, son entourage et son environnement. Il a une vision globale et complète du patient. Il est ainsi un partenaire privilégié de l’Agence en matière de surveillance et de prévention.
Dans le cadre de la surveillance, les médecins généralistes y participent à plusieurs titres, comme par exemple :
Le réseau SOS Médecins
Depuis 2006, le réseau SOS Médecins est l’une des quatre sources du système de surveillance sanitaire des urgences et des décès SurSaUD®. Ce système dit de surveillance syndromique, permet, grâce à la remontée quotidienne des données de recours aux soins (acte médicaux SOS Médecins et passages aux urgences notamment), la production d’indicateurs réactifs visant à contribuer aux missions de veille sanitaire et de surveillance épidémiologique de Santé publique France.
Une cinquantaine d’indicateurs épidémiologiques sont suivis chaque jour par Santé publique France à partir des données SOS Médecins. Ces indicateurs contribuent notamment au suivi des épidémies saisonnières (grippe, bronchiolite, gastro-entérite…) et à l’évaluation rapide de l’impact sanitaire en cas d’alerte sanitaire (ex : suivi de l’épidémie de COVID-19 et impact sur la santé mentale, toxi-infection alimentaire collective, évaluation de l’impact des vagues de chaleur…).
Le réseau Sentinelles
Le réseau Sentinelles un réseau de recherche et de veille en soins de premier recours en France métropolitaine. Créé en 1984, il est désormais constitué de 1314 médecins généralistes libéraux (soit 2,1% des médecins généralistes libéraux en France métropolitaine) et de 116 pédiatres libéraux (soit 4,3 % des pédiatres libéraux en France métropolitaine), volontaires, répartis sur le territoire métropolitain français.
Ce réseau contribue à des activités de surveillance, en particulier dans le domaine des maladies infectieuses (Covid, syndromes grippaux, maladie de Lyme…) et conduit de nombreuses études cliniques et épidémiologiques permettant de mieux caractériser les maladies et leurs déterminants.
Les maladies à déclaration obligatoire
Ce dispositif repose sur la transmission de données, concernant 36 maladies, (dont 32 nécessitant une intervention urgente), par les médecins et les biologistes (libéraux et hospitaliers) aux médecins inspecteurs de santé publique (Misp) et leurs collaborateurs des Agences régionales de santé (ARS) ainsi qu’aux épidémiologistes de Santé publique France.
L’exploitation de ces informations permet de mettre en place des interventions urgentes au niveau local, national ou international, de décrire le nombre et les caractéristiques des personnes infectées afin d’orienter les actions d’investigation, de prévention, de dépistage et de prise en charge et d’apporter des éléments permettant leur évaluation.
Les actions de marketing social
Les généralistes sont également des partenaires de l’ensemble de nos actions de marketing social ou de prévention, comme le Mois Sans tabac ou la Semaine de la vaccination. Nous produisons un ensemble de ressources pour les soutenir dans leur pratique et diffuser les messages de prévention essentiels.
La Réserve sanitaire
Les médecins généralistes participent également à la Réserve Sanitaire avec plus de 3000 inscrits à ce jour.
Santé publique France collabore avec le Collège de médecine générale depuis plusieurs années. Ce travail a notamment donné lieu à la signature d’une convention de partenariat signée en mai 2021 pour une durée de 3 ans. Elle fait suite à une première convention signée en 2017.