Introduction : Chaque jour, dans le monde, plus d'un million de personnes contractent une infection sexuellement transmissible, asymptomatique dans la majorité des cas. En France, leur dépistage est majoritairement réalisé dans les laboratoires de biologie médicale, privés ou publics, sur ordonnance d'un·e professionnel·le. Le recours à ces tests fait cependant l'objet de nombreux freins structurels et sociaux pour les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, trans (LGBT), que les dispositifs d'auto-prélèvement à domicile semblent pouvoir lever en partie. Au travers d'une revue de dispositifs existants, la prise en compte des besoins et spécificités des minorités sexuelles dans le déploiement de ces interventions a été étudiée.
Auteur : Rahib Delphine, Lydié Nathalie
Santé Publique, 2022, vol. 34, n°. HS2, p. 179-188