Hantavirus : données
En France métropolitaine
De 2005 à 2022, 1 919 cas humains d’infection par un hantavirus (fièvres hémorragiques à syndrome rénal) ont été identifiés par le Centre national de référence (CNR) des Hantavirus (Institut Pasteur), avec un maximum en 2021 (320 cas) et un minimum en 2013 (14 cas).
La répartition géographique des cas est globalement similaire depuis 2005 avec la majorité des cas résidant dans la zone d’endémie (quart nord-est de la France métropolitaine), même si une extension vers le sud et l’ouest de la zone d’endémie du virus Puumala est observée depuis quelques années.
En Guyane
En Guyane, entre mars et septembre 2022, quatre cas d’infection aiguë par le virus Maripa, responsable de syndromes cardio-pulmonaires, ont fait l’objet d’une déclaration portant à 11 le nombre de cas humains d’infection par l’hantavirus Maripa détectés depuis 2008 ; 6 ont été mortels.
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De 2005 à 2022, 2 070 cas humains d’infection par un hantavirus ont été identifiés par le CNR (Institut Pasteur), principalement causée par l’hantavirus Puumala, dont 1 919 avec une exposition rapportée en France métropolitaine et 151 exposés hors France ou sans information (Tableau 1). Un maximum de cas a été diagnostiqué en 2021 (320 cas) et un minimum en 2013 (14 cas). Dix cas d’infection par le virus Seoul ont été identifiés en France métropolitaine depuis la mise en place du diagnostic en 2012, le dernier ayant été diagnostiqué dans l’Hérault en 2022.
En 2022, 23 cas d’infection par un hantavirus en France ont été confirmés par le CNR (22 dû au virus Puumala et une infection par le virus Seoul) (voir rapport CNR 2022).
L’année 2022 a été considérée comme une année inter-épidémique en France métropolitaine avec seulement 23 cas humains d’infection par un hantavirus détectés, dont 40% dans l’Avesnois, foyer traditionnel d’endémie, et dont un cas d’infection par le virus Seoul en Occitanie. Les caractéristiques sociodémographiques des cas sont similaires comparées aux années précédentes avec une moyenne d’âge de 42 ans. La population active et les hommes étaient les plus touchés, et les patients étaient très majoritairement exposés dans la zone connue d’endémie.
Nombre de cas annuel d'infection à hantavirus rapportés par le CNR de 2005 à 2022 en France métropolitaine, données CNR des Hantavirus (Institut Pasteur)
Le pic de détection de cas est observé, chaque année, à la fin du printemps, période à laquelle les jeunes rongeurs nés au début du printemps s’infectent au contact de leurs congénères et libèrent une grande quantité de virus dans l’environnement.
En 2022, malgré le très faible nombre de cas, le pic principal a été observé en juin, fin du printemps, comme les années précédentes et un pic secondaire en septembre.
La répartition géographique des cas est globalement similaire depuis 2005 avec la majorité des cas résidant et exposée dans le quart nord-est de la France métropolitaine. Depuis 2017, une extension vers le sud et l’ouest de la zone d’endémie du virus Puumala est observée. En 2022, un cas d’hantavirus Seoul a été identifié en Occitanie.
Données épidémiologiques de 2014 à 2017
L’ensemble des caractéristiques épidémiologiques des infections à hantavirus en France métropolitaine peuvent être consultées en cliquant sur les liens ci-dessous :
- Caractéristiques épidémiologiques des infections par Hantavirus en France en 2017
- Caractéristiques épidémiologiques des infections par Hantavirus en France en 2016
- Caractéristiques épidémiologiques des infections par Hantavirus en France en 2015
- Caractéristiques épidémiologiques des infections par Hantavirus en France en 2014