Points clés
VIH/Sida
- En 2020, du fait de la crise sanitaire, la participation à LaboVIH a diminué en région Grand-Est comme au niveau national. La participation à l’enquête LaboVIH et la bonne déclaration des nouveaux diagnostics de VIH via e-DO par les cliniciens et les biologistes sont indispensables pour la production d’indicateurs de surveillance fiables.
- Diminution des dépistages VIH en région Grand-Est (sérologies et vente d’autotests VIH), notamment sur la période du premier confinement.
- Stabilité du taux annuel de découverte de séropositivité VIH depuis 2010 et semblable à celui observé pour la France métropolitaine hors Ile-de-France.
- Diminution de la part des infections VIH récentes, augmentation des découvertes de séropositivité VIH à un stade avancé et augmentation de la part des contaminations chez les hétérosexuels nés en France en 2020 en région Grand-Est.
- Légère hausse du nombre de diagnostics de sida, estimé à 12 par million d’habitants en 2020 en région Grand-Est.
- e-DO : augmentation de la proportion des déclarations comprenant les deux volets en 2020 avec augmentation de la part des déclarations comprenant uniquement le volet « clinicien » et diminution de celle comprenant uniquement le volet « biologiste.
Dépistage des IST (SNDS)
- En 2020, quelle que soit l’IST, un recul du taux de dépistage (hommes et femmes) est observé en Grand-Est comme au niveau national.
- Diminution du nombre de dépistages dans les laboratoires de biologie médicale privés pour la syphilis et les infections à gonocoque et Chlamydia trachomatis en 2020 en région Grand-Est, à l’image de la situation en France. Le taux de dépistage pour ces IST est toujours supérieur chez les femmes.
Données d’activité des CeGIDD
- En 2020, le taux de participation des CeGIDD à la surveillance SurCeGIDD en région Grand-Est était de 86 %.