Points clés
- En 2019, 35 % des LGBT ont déclaré avoir fait l’expérience d’au moins une forme de discrimination au cours de leur vie en raison de leur orientation sexuelle ou identité de genre.
- Les lesbiennes, les gays et les bisexuel·les sont 2 à 3 fois plus souvent exposé·e·s à des violences psychologiques, verbales, physiques ou sexuelles que les personnes hétérosexuelles ; le phénomène est encore plus fréquent pour les personnes trans.
- Les discriminations et les violences subies ont des répercussions délétères et durables sur la santé des personnes, se traduisant par des indicateurs de santé mentale et de santé sexuelle dégradés, et des phénomènes de renoncements aux soins.
- Les politiques publiques visant à réduire structurellement les discriminations et les violences à l'encontre des LGBT ont un impact significatif sur la santé mentale et le bien-être de ces populations.
- Si les constats établis à partir des données françaises sont clairs et concordants avec les données internationales, ils reposent, pour certains d’entre eux, sur des données anciennes et/ou parcellaires qui traduisent un manque de recherche sur ces questions.