Le cuivre a de nombreuses applications industrielles ou agricoles. C'est un oligoélément essentiel et il existe peu de données sur d'éventuelles conséquences sanitaires associées aux expositions au cuivre. Les taux de quantification mesurés dans la population sont de plus de 99 % chez les adultes et de plus de 97 % chez les enfants. Les moyennes géométriques sont, respectivement de 12,09 μg. g-1 de créatinine chez les adultes et de 12,8 μg. g-1 de créatinine chez les enfants. La recherche des déterminants de l'exposition a montré que le statut tabagique influençait les concentrations urinaires en cuivre chez les adultes : les fumeurs sont plus imprégnés que les non-fumeurs. Chez les enfants, la consommation plus fréquente de légumes issus de l'agriculture biologique est associée à une augmentation des concentrations urinaires en cuivre. L'étude Esteban a permis pour la première fois de décrire l'exposition au cuivre chez les adultes et les enfants vivant en France métropolitaine en 2014-2016. Les concentrations urinaires en cuivre sont similaires à celles retrouvées dans les études à l'étranger. Ces données permettent d'avoir une première description de la concentration en cuivre dans la population française qui sera utile pour évaluer les tendances temporelles lors de prochaines enquêtes de biosurveillance.
Auteur : Fillol Clémence, Oleko Amivi, Gane Jessica, Saoudi Abdessattar, Zeghnoun Abdelkrim
Année de publication
: 2021
Pages : 31 p.
Collection : Études et enquêtes