Quand il est dégradé, le logement ne remplit pas ses fonctions sociales et individuelles. Il y a alors atteinte à la santé, absence d'ancrage, non-protection de l'intimité. Le logement devient vecteur de honte. Les actes du quotidien qui contribuent à la protection d'un bon état de santé - se restaurer, dormir, prendre soin de son hygiène personnelle, ranger, grandir et se développer, se sentir en sécurité - ne peuvent se dérouler de manière satisfaisante. Telles sont quelques-unes des conclusions de l'étude Qualisurv-Habitat.
Auteur : Colleville Anne-Claire, Kermarec Florence
La Santé en action, 2021, n°. 457, p. 13-15