Le pic des hospitalisations est passé mais la mortalité est toujours élevée
En semaine 48, la diminution des nombres de nouvelles contaminations et d’hospitalisations se poursuit. Le nombre de nouveau cas confirmés par tests RT-PCR et antigéniques baisse de -34% (75 096 nouveau cas en semaine 48 versus 114 104 en semaine 47). Le pic des hospitalisations a été dépassé en semaine 45. Leur diminution se confirme pour la 3ème semaine consécutive : -31% pour les nouvelles hospitalisations (9 382 en semaine 48 versus 13 585 en semaine 47), -33% pour les admissions en réanimation (1 391 en semaine 48 contre 2069 en semaine 47).
La mortalité liée à la COVID-19 reste très élevée avec 2 928 nouveaux décès comptabilisés en semaine 48 et des évolutions contrastées selon les régions. La diminution de 25% actuellement observée, par rapport à la semaine 47 où le nombre de nouveaux décès était de 3 889, reste à confirmer dans les prochaines semaines du fait du délai de consolidation plus long des données de mortalité et de la survenue plus tardive du décès dans l’histoire de la maladie.
L’adoption des mesures de prévention peut encore progresser
Aujourd’hui encore l’adoption par tous des mesures de prévention individuelle dans la sphère privée associées aux mesures collectives reste le seul moyen pour limiter la circulation du virus et contenir l’épidémie. La vague 18 de l’enquête CoviPrev, menée entre le 23 et 25 novembre, montre que l’adoption systématique de toutes les mesures en lien avec la limitation de l’interaction sociale demeure stable par rapport à la vague 17 (4-6 novembre), excepté pour le fait d’« éviter des rassemblements festifs » qui progresse de 2 points par rapport à la vague précédente. Le maintien des mesures de prévention est d’autant plus nécessaire dans le contexte d’un allègement des mesures de confinement et de l’arrivée des fêtes.
Les professionnels de santé prêts à conseiller la vaccination à leurs patients
Dans l’enquête « Professionnels de santé, prévention et COVID-19 »1, menée par Santé publique France, 68% des professionnels de santé libéraux déclaraient vouloir se faire vacciner contre ce virus avec des différences importantes entre les professions : 80% des médecins généralistes et pharmaciens souhaitaient être vaccinés contre 55% des infirmiers interrogés. En revanche, un plus grand nombre d’entre eux (88%) conseillerait à leurs patients de se faire vacciner contre la COVID-19. L’adhésion des professionnels de santé est essentielle alors que la perspective d’une vaccination se rapproche et que les Français semblaient en novembre plus réticents à se vacciner qu’en juillet selon l’enquête CoviPrev (53% des personnes interrogées répondaient vouloir certainement ou probablement se faire vacciner contre la COVID-19 quand 64% disaient avoir l’intention de le faire en juillet).
1 enquêtes répétées auprès d’échantillons indépendants de 2 000 adultes, résidant en France métropolitaine. Données de la vague 17 (du 4 au 6 novembre 2020) et de la vague 13 (du 20 au 22 juillet 2020).