Maintien des indicateurs à des niveaux élevés
En semaine 52, le nombre de cas confirmés était de 82 457. Le recours au dépistage est en augmentation depuis la semaine 50 (07 au 13 décembre 2020) (+14% entre S49 et S50, +75% entre S50 et S51, +26% entre S51 et S52) et a fortement évolué ces dernières semaines du fait du contexte des fêtes de fin d’année. Ainsi, l’analyse de l’évolution du nombre de cas confirmés et des taux de positivité doit rester prudente car ces indicateurs sont fortement influencés par les variations du recours au dépistage et ne décrivent pas uniquement l’évolution réelle de l’épidémie.
Au cours de la semaine 52, le nombre de tests a continué d’augmenter et 11 780 cas confirmés ont été rapportés en moyenne chaque jour en France. Sur les quatre premiers jours de la semaine, le nombre moyen de cas était de 17 348 par jour et de 4 356 sur les trois derniers jours.
Le nombre de nouveaux décès liés à la COVID-19, incluant les décès survenus à l’hôpital et en établissements médico-sociaux, a diminué en semaine 51 en comparaison de la semaine précédente (2 421 décès en S51 vs 2 878 en S50, -16%). Cependant, la période des congés peut contribuer à allonger le délai de consolidation des données.
Près de 8% de la population aurait été en contact avec le Sars-COV2 début octobre
Le point épidémiologique présente l’estimation de la prévalence des infections par le SARS-CoV-2 en France pour la semaine 41 (du 05 au 11 octobre 2020), avant le couvre-feu généralisé et le 2ème confinement national. La proportion de personnes séropositives pour le SARS-CoV-2 en semaine 41 est estimée à 7,9 % soit 5 256 000 personnes séropositives.
Trois enquêtes précédentes réalisées en semaines 11 (09-15 mars), 15 (06-12 avril) et 20 (11-17 mai) avaient mis en évidence une augmentation de la séroprévalence nationale de 0,3 à 4,9 % au cours de la première vague épidémique.
Depuis la fin de la première vague en semaine 20, la séroprévalence a progressé dans toutes les tranches d’âge. Les 50-59 ans restaient les plus touchés (9,3%) en S41. Chez les enfants de moins de 10 ans, la séroprévalence a progressé de façon moins importante pour atteindre 5,7 %. Du fait d’un possible déclin des anticorps au cours du temps et d’une réponse immunitaire trop faible pour être détectée en cas d’infection sans symptômes, il est possible que ces estimations de la séroprévalence soient un peu plus basses que la prévalence réelle des infections par le SARS-CoV-2 dans la population française. Ces niveaux de prévalence confirment qu’une large part de la population n’était pas encore entrée en contact avec le SARS-CoV-2 avant la seconde vague épidémique de la fin 2020.
Rappel des mesures de prévention
Dans le contexte du déploiement de la vaccination contre la COVID-19, il est important de rappeler que l’utilité d’un vaccin c’est de se protéger, notamment pour les personnes les plus fragiles. C’est pourquoi faciliter l’accès à la vaccination selon les recommandations des autorités sanitaires et aussi favoriser l’accès à l’information sur cette vaccination est essentiel.
Dans cet objectif, Santé publique France met à disposition le site Vaccination info-service et travaille également à la mise en place d’une surveillance spécifique qui fera l’objet de publications d’indicateurs de couverture et d’efficacité vaccinales ainsi que de données librement accessibles en open data.