Points clés
- Activité des urgences : les parts d’activité de passages aux urgences pour geste suicidaire différaient selon le département Elles étaient supérieures aux niveaux régional et national dans le Cher et le Loir et Cher.
- Hospitalisations pour tentative de suicide : contrairement aux autres régions, le taux régional standardisé d’hospitalisation pour tentative de suicide durant la période pandémique enregistrait une baisse, passant de 163,8 en 2019 à 147,2 cas pour 100 000 habitants en 2021. Au niveau infrarégional, 3 départements de la région présentaient des taux d’hospitalisation pour tentative de suicide supérieur au niveau national (151,9) hospitalisations pour 100 000 habitants) l’Indre et Loire (180,1) l’Indre (173,1) et l’Eure et Loir (160,5).
- Mortalité par suicide :
- En 2017, le taux standardisé de mortalité par suicide chez les hommes (29,1 pour 100 000 hommes) était supérieur au niveau national chez les hommes (22,5), à un niveau parmi les plus élevés en France métropolitaine derrière la Bretagne (33,4) et les Pays de la Loire (31,5). Par classe d’âge, les 75 ans et plus présentaient les taux bruts de mortalité par suicide les plus élevés (34,4 suicides pour 100 000 habitants), suivi des 45-59 ans (22,7) et des 60-75 ans (22,6).
- La répartition par sexe des décès par suicide montrait une majorité d’hommes (78 %). Chez ces derniers, les 40-49 ans et les 80 ans et plus étaient les plus fréquents (18,3 % des suicides). Chez les femmes, les 50-59 ans (19,8 %), les 60-69 ans et les 80 ans et plus étaient les plus représentées (17 %).
- Au niveau départemental, excepté l’Eure-et-Loir, la totalité des départements de la région présentait un taux de mortalité par suicide standardisé sur l’âge, supérieur au niveau national. Par ailleurs, avec un taux de 24,6 décès par suicide pour 100 000 habitants, le Loir-et-Cher faisait partie des 10 départements métropolitains présentant les taux les plus élevés.