Légionellose dans les Hauts-de-France. Bilan 2023.

Publié le 24 septembre 2024
Mis à jour le 25 septembre 2024

Points clés

  • La légionellose est en recrudescence depuis 2017 dans les Hauts-de France, à l’échelle nationale et européenne.
  • 206 cas déclarés en 2023, dans les Hauts-de-France (+33% par rapport à 2022) et un taux régional (3,6 cas/1000 000 habitants) jamais égalé depuis le début de la surveillance.
  • Des facteurs météorologiques favorisants (températures et précipitations) en cause dans la survenue de 3 pics importants de déclaration en 2018, 2021 et 2023.
  • Des disparités spatiales d’incidence avec :
    • un gradient national ouest-est
    • une sur incidence significative durable à l’échelle sur certains secteurs des Hauts-de-France
  • Une progression de l’âge médian des cas (61 ans sur la période 2010-2023 versus 56 ans de 1995 à 2009), portée par les hommes (59 ans versus 54 ans avant 2010).
  • Des expositions à risque, dans les 14 jours précédant la date de début des signes, retrouvées chez seulement 1/3 des cas
  • Amélioration de la surveillance microbiologique ces 3 dernières années avec la progression de la culture (1 cas sur 3 en 2023) et de la PCR (1 cas sur 5)
  • En 2023, deux épisodes épidémiques investigués dans les Hauts-de-France :
    • une épidémie de légionelloses de grande ampleur (une trentaine de cas) qui a touché durant plusieurs mois l’agglomération de Creil dans l’Oise.
    • 6 cas groupés de légionellose (2 cas) et fièvres de Pontiac (4 cas) liés à la fréquentation d’un centre de balnéothérapie dans le département du Nord.