Points clés
- En 2017, 7,9 % des adultes de 18 à 75 ans consommaient quotidiennement de l’alcool (prévalence significativement moins élevée que la moyenne nationale) et 16,2 % consommaient 6 verres ou plus en une seule occasion au moins une fois par mois (comparables à la prévalence moyenne nationale). Ces prévalences de consommation étaient plus élevées chez les hommes que chez les femmes. La consommation hebdomadaire d’alcool fort était plus élevée en Normandie qu’en moyenne dans les autres régions.
- 35,9 % des adultes de 18 à 30 ans consommaient de l’alcool de manière hebdomadaire, et 9,7 % étaient des alcoolisations ponctuelles importantes (6 verres ou plus en une seule occasion) ; ces prévalences ne différaient pas de la moyenne des autres régions métropolitaines.
- Parmi les jeunes de 17 ans : 87,8 % avaient déjà consommé de l’alcool au moins une fois dans leur vie ; 10,6 % consommaient régulièrement de l’alcool (au moins 10 usages au cours du dernier mois) ; 19,1 % en consommaient 6 verres ou plus en une seule occasion au moins 3 fois par mois. Ces prévalences chez les jeunes de 17 ans en Normandie étaient significativement supérieures aux moyennes nationales.
- En 2017, 11 422 passages aux urgences étaient en lien direct avec l’alcool, soit en moyenne 31 passages quotidiens ce qui représentait 1,45 % des passages aux urgences toutes causes confondues. L’intoxication éthylique aiguë était la pathologie la plus représentée, suivie par le syndrome de sevrage. Le taux de passage était plus élevé chez les hommes (2,11 %) que chez les femmes (0,72 %) et était le plus élevé chez les 46-60 ans.
- Les taux d’incidence et de mortalité des cancers associés à l’alcool (lèvres-bouche-pharynx, œsophage et larynx) étaient plus élevés chez les hommes et supérieur à la moyenne nationale (hors larynx). Ces différents taux étaient variables d’un département à l’autre de la région.
- Le taux de mortalité cumulée associée aux principales pathologies liées à la consommation d’alcool (cancers des voies aéro-digestives supérieures, cirrhose du foie, psychose alcoolique et alcoolisme) était de 14,7 pour 100 000 habitants chez les femmes et de 62,4 chez les hommes. Ces taux étaient supérieurs à ceux des autres régions.