Fait marquant - Estimation de la prévalence du cancer en France métropolitaine chez les 15 ans et plus
En 2008, ce sont près de 3 millions de personnes de 15 ans et plus en France métropolitaine qui vivent avec un cancer ou qui en ont guéri (prévalence), selon une étude présentant l'estimation de la prévalence du cancer en France métropolitaine, publiée par le réseau des registres de cancers Francim, le service de biostatistique des Hospices Civils de Lyon (HCL), l'Institut de veille sanitaire (InVS) et l'Institut national du cancer (INCa).
Ces données viennent compléter celles publiées récemment sur l'incidence et la mortalité, ainsi que sur la survie des personnes atteintes d'un cancer. Ces trois études s'appuient sur les données de registres métropolitains, spécialisés et généraux, de cancers du réseau Francim. Elles permettent de décrire les principales et récentes caractéristiques épidémiologiques du cancer en France tout en fournissant des informations essentielles pour les décideurs publics.
Cette étude estime pour 24 localisations de cancer, soit près de 92 % des cancers en termes d'incidence, la prévalence totale et partielle, définies ainsi :
- La prévalence totale estime le nombre de personnes atteintes ou ayant été atteintes de cancer et vivantes à une date donnée, quelle que soit l'antériorité du diagnostic, ce qui regroupe donc des personnes guéries ou en rémission complète sans traitement du cancer et des personnes encore en demande de soins ;
- La prévalence partielle estime le nombre de personnes atteintes ou ayant été atteintes d'une pathologie cancéreuse et vivantes à une date donnée dont le diagnostic a été réalisé au cours d'une période de temps limitée (au cours de l'année précédente, au cours des 3, 5 ou 10 dernières années). L'objectif de la prévalence partielle est alors d'approcher plus précisément le nombre de patients nécessitant, potentiellement, des soins.
Précisons que certains cancers assez fréquents, comme le cancer du poumon (2ème cancer chez l'homme et 3ème cancer chez la femme en termes d'incidence), sont peu représentés en raison d'un taux de survie faible.