Paludisme en Guyane. Point au 2 mai 2024.

Publié le 2 mai 2024
Mis à jour le 2 mai 2024

Points clés

  • L'année 2023 a été marquée par une évolution du nombre d'accès palustres qui contraste avec le niveau historiquement bas observé en 2022 et une incidence supérieure à 1‰ pour la première fois depuis 2018. P. vivax demeure l’espèce majoritaire.
  • Au-delà du nombre élevé d'accès palustres et de leurs caractéristiques, 2023 se distingue par une évolution notable de la cartographie du risque de transmission autochtone : le risque de transmission est désormais présent sur des communes du Littoral dont certaines jusque-là exemptes ou à très faible risque de transmission.
  •  Les investigations entomologiques menées autour des cas de paludisme fin 2023 et début 2024, n’évoquent pas de changements majeurs dans les modalités de la transmission locale. Anopheles darlingi est toujours très probablement le vecteur principal.
  • La sensibilisation des populations vivant en zone de transmission du paludisme, la détection précoce des cas via l’aller-vers, le déploiement des TDR de la G6PD récemment évalués par l’IPG, la mise sous primaquine pour tous les accès à P. vivax et la lutte anti-vectorielle font partie des outils à disposition des autorités sanitaires pour aider à réduire l’extension du risque paludisme.